BIOGRAPHIE FAMILLE Charles François Philippe MAUREL fils d'Edouard

Publié le par charles maurel

BIOGRAPHIES FAMILLE Charles François Philippe MAUREL
(Ascendants, Descendants, Collatéraux....)

 

 

 


Vous êtes membre de la famille de Charles Fortuné, Célestin MAUREL
(Ascendants, Descendants, Collatéraux....).

Si vous le désirez, vous pouvez me communiquer, pour placer dans cet article, les particularités de votre parcours ou de ceux des membres de votre famille.


Vous y trouverez également des récits sur la famille Edouard et Gilberte MAUREL composés par Micheline, Geneviève ou Olivier et, peut-être par d'autres qui le désirent. 


Pour donner la voie je vous communique, ci après, une partie de mon parcours personnel.

Je suis donc né à TOULON le 09 Février 1930 au dernier étage du 37 de l'avenue République sur le port de TOULON dans le Var avant dernier d'une famille de 6 enfants: Micheline, Guy Geneviève Gérard Charles Olivier.


Je suis le plus petit à coté de ma mère Gilberte devant mon Père Edouard
A la date de cette photo Olivier n'est pas encore né.
Il ne naîtra que sept ans plus tard en 1937


Sur la photo ci-dessous,  l'appartement où je suis né se situe dans le troisième immeuble (Le plus foncé) en partant de la gauche ou le deuxième après la rue d'Alger pour ceux qui connaissent Toulon.
Pour ceux qui ne connaissent pas TOULON la montagne derrière TOULON c'est "Le FARON",
   (La photo a été prise à partir des quais du "Petit rang".)

 

 

    En cette année 2006 le port n'a plus du tout cet aspect il a été démoli par les bombardements américains en 1943

 

  ( Photo prise du même emplacement le 28 novembre 2006)


Notre famille n'a pas habité bien longtemps dans cet immeuble puisque nous avons du en partir rapidement pour habiter à l'Escaillon dans une villa " Les glycines" Boulevard de l'Escaillon quartier ouest de TOULON


(Photo prise aux Glycines en 1933 avec mon frère Gérard)

(Photo ci dessous "Les Glycines" prise le 28 Novembre 2006)



 

En effet, atteint d'une coqueluche tenace en même temps que ma soeur aînée, Micheline, le docteur à conseillé à mes parents de nous changer d'air.

C'est dans ce quartier de l'Escaillon que j'ai commencé l'école à la Maternelle du Boulevard de l'Escaillon.

 


(Photo maternelle Escaillon)
Je suis le 2 eme à partir de le gauche du 2eme rang en partant du bas
Gérard est au 3eme rang le 3 eme à partir de la gauche
 

 

 

 

 

 

 

Nous y sommes restés jusqu'à fin Août début Septembre 1933 m'a expliqué ma soeur geneviève parcequ'elle à fait sa communion au Pont du las mais dans le cadre de la paroisse Sainte Roseline. L'église actuelle n'existait pas encore, seule la petite chapelle  actuellement restaurée étaient en place.

Par la suite, nous sommes allés habiter à "la Prolétarienne" immeuble de 5 étages situé Rue  Emile Vincent qui en ce temps là n'était qu'un impasse.

"La Prolétarienne" était un des premiers immeubles à loyer modéré avec accès à la propriété ( Une HLM)
L'immeuble se situait au nord de la voie ferrée à hauteur de la STEF (Société Toulonnaise des Entrepôts Frigorifiques) à proximité du pont de la Gare.

Nous bénéficions  des deux appartements du 5 eme étage pour 9 personnes


Nous avions, de nos balcons situaient des quatre cotés, une vue magnifique à 360°, sur le Faron au nord, Le Port de TOULON, au Sud, "Le Baou des quatre Aouro" à l'Ouest et la Gare SNCF à l'Est

(Voir photo reconstitution ci après)

 (Vue, du balcon Sud, sur le pont de la gare et sur le port de TOULON, au loin Saint Mandrier)


La flèche sur l'image indique la direction d'une pluie d'étoiles filantes particulièrement abondante que nous avons pu observer de ce balcon le 09 Octobre 1933 (J'avais 3 ans 8 mois)

Ensuite le nom de " La Luciole" a été donné à cet immeuble du fait qu'il s'élevait seul au milieu d'un immense champs et que le soir, très tard, ses multiples lumières à chaque étage brillaient dans la nuit noire.

Ma soeur aînée Micheline nous disait que c'était parce que notre grand mère (Mamy) travaillait très tard le soir pour réparer les habits de ses 6 petits enfants et que la lumière du salon brillait comme une Luciole.

C'est à "La LUCIOLE" que j'ai fait , en esprit, le choix du métier que j'allais faire plus tard:
"Menuisier"

En 2006 cet immeuble, comme vous pouvez le constater sur la photo ci -dessous, est enserré au milieu d'une multitude d'autres immeubles.

Il semble bien ridicule et la vue n'y est plus ce qu'elle était

Durant cette période à "LA LUCIOLE" je suis  allé à l'école Saint Louis une école catholique puis à l'école de garçon de Claret jusqu'en 1942 

(Photo ci dessous)

(Sur la photo vous me reconnaîtrez au 2eme rang en partant du haut, le troisième en partant de la droite avec un bérêt bien penché sur le coté droite )


En 1942 c'était la guerre, le sabordement de la flotte venait d'avoir lieu mes parents ont du déménagé pour se réfugier à l'Escaillon. Cette fois c'était à la "BOUSCARLE" chemin mon paradis,

A cette époque, j'avais 12 ans, je n'étais pas à TOULON  mais en SUISSE ou j'étais parti avant le sabordement de la flotte.

C'est grâce à la Croix rouge Française que mes parents avaient pu me faire partir dans un camps en SUISSE Allemande

Sur cette photo du camps je suis au troisième rang en partant du haut et le quatrième en partant de la droite avec les bras croisés
 


Ensuite je me suis retrouvé dans une famille à proximité de SISSACH, pas loin de BALE, toujours en Suisse Allemande.

Dans un premier temps j'étais logé dans une famille qui tenait une meunerie mais là, il m'avait attribué une chambre située au dessus de la grande roue à aube qui tournait toute la nuit.

Je ne pouvais pas dormir, d'une part à cause du bruit de la grande roue qui, alimentée par un ruisseau, faisait tourner la meule mais surtout  par la peur que j'avais de me retrouver seul dans cette chambre située à un étage où il fallait grimper par une échelle de bois branlante..

A l'occasion de la visite d'une représentante de la Croix rouge j'ai pu lui signaler ma peur et elle a pu me changer de famille et m'a logé chez un fabricant de meubles ( Mobelfabik) à SISSACH.

J'étais dans cette maison à gauche de la fabrique de meubles


Là j'ai pu y rester jusqu'en février 1943 date à laquelle je suis revenu en FRANCE après avoir repris les quelques kilos qui me manquaient au départ.

 Durant mon séjour en SUISSE ma famille a donc déménagé pour se rendre à l'Escaillon un peu à l'écart de la GARE de TOULON ou les risques étaient grands.

En réalité "La BOUSCARLE" maison de 2 étages, faisait partie de la même propriété que la "MADELON" une villa avec un étage sur sous sol qui appartenait à notre oncle "Victor" et notre tante "Germaine"
GERIN JEAN.

Par contre l'une , "La BOUSCARLE", était située sur la paroisse du Sacré Coeur des Routes et l'autre, "La MADELON" sur la Paroisse de Sainte ROSELINE à l'ESCAILLON, la frontière paroissiale, si l'on veut, passait entre les deux.

   
 
(La Bouscarle)

 

Je suppose que pour faciliter les déplacements à l'église, notre père eut vite fait de changer le nom des deux villas en un seul nom "La MADELON".

Pour cela il lui a suffit de récupérer l'une des plaques avec l'inscription "La MADELON" fixée sur les deux piliers du portail de cette villa et de la placer sur le pilier du portail de "La BOUSCARLE" et le tour était joué
.


L''un des poteaux ou figure encore le nom de "La Madelon"


A "La MADELON" nous y avons vécu jusqu'en 1963 et en particulier nous y avons passer toute la libération de TOULON dans la cave de la petite villa..

Vous pouvez trouver le récit de cette période, écrit au jour le jour par mon père, Edouard MAUREL, et complété par chacun de ceux qui l'ont vécu différemment,  dans la partie "Nos familles et la guerre 1939 1945 "

Que de souvenirs, heureux et moins heureux durant cette période passée dans cette "Madelon" que je vais vous livrer en vrac et que j'essaierais d'ordonner par la suite.



En 2006,, de ces 2 villas, il ne reste plus rien que ce qu'il y a sur la photo ci dessous et la propriété vas laissé place à un immeuble et à quelques villas avec, en bas sur la partie la plus plate, un bassin de rétention.

  


MON PARCOURS SCOLAIRE

Sur le plan scolarité,  j'ai passé mon certificat d'étude à l'école de Valbertrand à TOULON.

En Octobre 1944 je suis rentré en 6eme au Lycée, (Actuellement le Lycée PEIRESC) mais je me sentais plutôt une âme de manuel et le latin en particulier, mais aussi l'Anglais me rebutaient.

Depuis tout jeune je préférais construire plutôt que de rabâcher des choses que je ne retenais pas.

Voir mon explication dans ma théorie "E=m Symphonie pôur un UNIVERS  le passage sur la mémoire

Je n'y suis donc resté que le 1er trimestre au grand désespoir de mes parents.

Le deuxième trimestre, sur les conseils de mes professeurs qui se rendaient compte de mes faiblesses,  je n'ai plus voulu continuer au Lycée, je suis donc rentré au collège ROUVIERE ( Collège Technique), là j'ai pris la spécialité de menuisier.

Lorsque je reprends mes notes scolaires, je me rends compte, mais ce n'est pas un mystère, que je n'étais pas du tout doué, et en particulier, dans les matières telles que l'histoire, l'instruction civique, l'orthographe la grammaire et les langues mais, sans être une lumière, j'étais nettement meilleur dans les disciplines techniques telles que le dessin industriel et bien sûr l'atelier.

Neanmoins j'ai suivi mes études jusqu'à la classe de préparation à l'entrée à l'école des Arts et metier (1948/1949) où j'aimais tout particulièrement les sciences sans être  une lumière mais sans plus car je ne me sentais pas du tout une âme d'ingénieur non plus.


Classe de préparation aux Arts et Métiers à ROUVIERE TOULON
Je ne suis pas sur la photo ce jour là
Le Professeur assis au centre est Monsieur ANDARELLI prof de Francais
Sur la photo ci dessous, avec le professeur de science physique Mr Vincent Maillet je suis au premier rang en haut le deuxième en partant de la gauche.


Ci après quelques caricatures de nos Professeurs, que j'ai croqué sur le vif

 


J'ai donc arrêté là ma scolarite, j'avais 19 ans, pour essayer de trouver un emploi.

J'avais bien d'autres pensées en tête que vous découvrirez ultérieurement.

MON PARCOURS PROFESSIONNEL


Dés ma sortie de l'école j'ai très vite trouvé un travail de Manoeuvre dans l'Entreprise de Matériaux de Construction "COMPAGNON" à Bon rencontre et ce jusqu'en Juillet 1950.

Au chomage, après cet essai,  j'ai travaillé à la Mairie du TOULON dans le cadre des travaux dûs pour percevoir le chomage et j'étais chargé de travaux de secrétariat et ce du 01/08/1950 au 26/08/1951 pratiquement 1 an.

Après ce stage j'ai trouvé un emploi de Menuisier chez un artisan du 01/08/1950 au 07/09/1951: Monsieur Briant au Pont de Bois.

Après cet essais j'ai pu me faire embaucher dans une fabrique de meubles "MOBILUTIL" où le travail se faisait à la chaine et j'étais continuellement devant la dégauchiseuse à passer des petits bouts de bois.

Là j'ai commencé à prendre conscience des conditions inhumains de ce travail où il n'y a rien à construire mais seulement à répéter le même geste toute la journée, comme un machine.

La nécessité d'une action syndicale s'est vite faite jour en moi car les accidents était fréquents, 

La cause de ces accidents était la répétition des heures durant du même geste ce qui avait tendance à endormir l'esprit j'en ai été victime moi même

Je n'y suis pas resté bien longtemps car mon action syndicale déplaisait assez au patron.

Je me suis donc décidé à faire mon service militaire du 16/04/52 au 08/10/1953 (Voir mon parcours Militaire)

En sortant du Service Militaire je me suis fait embauché dans la menuiserie RAYNAUD Avenue de la resistance du 29/03/54 au 15/05/1954 deux mois seulement et encore à cause de mon esprit revendicatif, non pas pour moi mais pour aider les autres.   

Je commencais à trouver là ma véritable vocation
                                                
Sortie de là j'ai retrouvé un emploi de menuisier du 16/08/54 au 31/08/58 chez un autre artisan "CARTRAY" au quartier Quiez à Ollioules ou là encore j'ai eu quelques problèmes, toujours les mêmes à cause de mon esprit revendication.

Le 02/10/1958 j'ai été embauché dans une entreprise de menuiserie "LATAPIE" aux fours à Chaux jusqu'au 14/02/1959 sans problème avec des patrons très corrects.

Puis, quelques temps avant le 14/02/59 j'ai reçu un coup de téléphone de mon ancien prof d'atelier, Monsieur GAY qui m'informait que l'Hopital de TOULON cherchait un Menuisier, je m'y suis donc rendu pour un essai et j'ai été embauché immédiatement.

A cette époque, mon salaire a chuté de presque la moitié par rapport à ce que je touchais dans l'entreprise mais après un rapide calcul je me suis rendu compte que je devrai très vite rattraper ce déficit si tout allait bien.

J'y suis resté jusqu'en 1990 l'âge de la retraite avec plus ou moins de bonheur et beaucoup de déception par moment surtout à compter du jour de l'arrivée des pieds noirs à TOULON qui avaient tout les droits.

A mes débuts à l'Hôpital Chalucet à TOULON, j'étais effectivement embauché comme menuisier mais il n'y avait aucun équipement et aucun atelier, et en fait j'ai eu la charge de mettre en place un service technique inexistant tout en assurant les travaux de menuiserie..

En fait de menuiserie j'ai dû m'habituer à toucher un peu à tout, ce que j'ai fait avec beaucoup de plaisir, conscient que cela m'apporter un plus dans la vie par les connaissances que j'acquérais dans de nombreux domaines techniques.

Mon parcours dans ce milieu hospitalier a été très cahotique voir déprimant par tous les coups bas, les mises au placard, les injustices que j'ai pu subir de la part de mes supérieurs mais aussi, à ma plus grande déception de la part des ouvriers que j'ai toujours défendus mais dont l'ambition et la carotte ont été plus fortes que la justice voir la reconnaissance, reconnaissance qu'heureusement je n'ai jamais attendue ni espérée de leur part .

J'ai néamoins terminé en tant que Contremaitre principal après mettre fait distancer par des agents à la solde de la Direction.

Il a fallu toute l'attention et la compréhension d'un Directeur conscient des injustices que j'avais subit  de la part de ses prédécesseurs et du travail que j'avais accompli malgrès cela, pour me rétablir dans mes droits mais avec quelques dix ans de retard et une perte de salaire importante..

Qu'il en soit très sincérement remercié.

A noter que l'un de ces Directeurs qui m'ont trainé plus bas que terre, mis au placard et retrogradé, à terminé sa carrière en prison pour abus de bien sociaux et détournement de biens publics.

Il serait bien trop long de dévoiler toutes les magouilles et les injustices qu'il a commis vis à vis de certains de ses agents parmis lesquels je figurais.


MON ACTION SYNDYCALE.


Dés ma rentrée dans le monde du travail j'ai fait partie de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) ou j'ai appris les rudiments du syndicalisme.

Par la suite, dès la mise en place de certains syndicats je me suis engagé dans la CFTC. qui c'est scindée en deux (CFTC et CFDT).

Personnellement je suis resté fidèle à la CFTC mais en 1962 les syndicats se sont politisés et j'ai tout laissé tomber, à cette époque j'étais à l'Hopital de Font Prè et c'était la véritable magouille avec les syndicats et j'ai reconnu à cette époque un seul syndicat ou les représentants m'ont paru sincères c'était la CGT mais je n'avais aucune envie de me mettre dans ce syndicat, à cette époque aussi, trop politisé.

Les plus magouilleurs étaient ceux de FO et il fallait passer par eux pour obtenir de l'avancement avec la bénédiction de la Direction.

C'est d'ailleur ce syndicat qui m'a mis des batons dans les roues concernant mon avancement.

MON PARCOURS MILITAIRE.

Pas grand chose à dire sur ce parcours qui s'est déroulé exclusivement à la Caserne GRIGNAN dans le 4 eme Régiment d'Infanterie Colonial. ou j'ai obtenue le grade de sergent

J'ai échappé de justesse à un départ en Algérie.

MON PARCOURS SOCIAL

Depuis mon plus jeune âge, j'avais d'autres idées en tête, en effet  j'avais eu entre les mains une bande déssinée de l'époque sur la vie de Don Bosco qui m'a incité à m'occuper de la jeunesse en difficultée.

Ainsi dès 1945 je me suis occupé du patronage de la paroisse Sainte Roseline à l'Escaillon, j'y ai lancé les Coeurs Vaillants, puis une section de scout puis les Cadets du Rosaire sous la coupe de Monsieur le Chanoine RONCO (Photo ci après) et je m'occupais du patronage de la Paroisse


Puis enfin, un prêtre, le Père BONIN, me demanda en 1947 de m'occuper des équipes de FOOTBALL dont il avait la charge au sein de "l'Eveil Sportif Toulonnais".

J'ai accepté cette charge avec enthousiasme car elle correspondait à ce que je souhaitais faire depuis tout jeune dans le cadre de l'oeuvre de Don Bosco.

A cette même époque 1947/1953 j'ai fait la connaissance de différents copains et copines à l'Escaillon, tous plus ou moins issues de la Paroisse Sainte Roseline, 

Comme moi, les copains et copines aimaient bien, danser, marcher, aller à la plage, faire la fête se réunir pour discuter.

C'est là, dans ce cadre que des idylles se sont faites jour pour les uns et pour les autres, avec plus ou moins de bonheur.


Première BOUM, premiers émois.


C'est à cette époque qu'a commencé à vivre "l'Association Sports Loisirs Escaillonnais" que nous avons crée entre copain et copines avec l'appui et la participation de nos parents car nous n'étions pas majeurs.

Ci après, je vous conterai un peu la vie de cette Association qui se poursuit encore en 2009 (Soixante deuxième anniversaire de sa mise en route non sans douleur mais également avec beaucoup de joie intérieur).


MON PARCOURS SENTIMENTAL


Quant à mon parcours sentimental il n'a pas toujours été évident car mon engagement auprès des jeunes ne me permettait pas, malgrè mes désirs, de m'épanouir dans ce sens.

Ce que l'on connaissait de moi en 1947 (C'est mon épouse qui me l'a dit plus tard), j'avais donc 17 ans, c'étais un jeune homme sans éclat qui circulait à vélo avec, pendus à son guidon, deux filets pleins de ballons de Football et qui semblait insensible aux charmes que pouvaient avoir les filles qui le cotoyaient et auquel, m'a t elle dit, personne ne pensait à lui faire la cours

Je vous avoue que de mon coté je n'étais pas du tout insensible au charme de certaines filles

Certes j'avais quelques amourettes celles que n'importe quel jeune peut avoir à l'adolescence mais cela s'arrêtait là .

En fait, je l'ai compris plus tard, j'attendais sans le savoir, celle qui devait devenir mon épouse

Et en effet; à cette époque, une famille est arrivée sur le quartier ou tout au moins à la Paroisse Sainte Roseline et parmis cette famille une fille, bien plus jeune que moi, même trop jeune, puisqu'elle n'avait que 11 ans et moi 17 (
Photos ci après)


Mais cette fille avait quelque chose de particulier.

Cette fille, je l'avais vu en rêves quelques années auparavent dans des rêves prémonitoires, je n'avais que 13 ans, sans jamais l'avoir vu et pour cause puisqu'elle n'était pas à Toulon mais en Tunisie ou son père avait été nommé en tant que marin.

Cette fille, dans mes rêves n'était pas seule, quatre beaux enfants, des garçons, l'accompagnaient  mais pas de fille et vous verrez pourquoi plus tard,


Ces Rêves se sont transformés en réalité 10 ans après leurs premières apparitions.


Pour moi, comme on le dirait maintenant, çà a fait "tilt".


Elle était l'ainée de cinq enfants et avait une grande maturité à force de s'occuper, par esprit maternelle, de ses soeurs Nicole et  Michele, de son frère Claude et surtout de son plus petit frère Alain.

Elle était bien celle que je devais attendre et je l'ai attendu malgrès les péripéties qui suivirent..

Il faut dire que j'étais plutôt du genre timide et je n'osais pas me déclarer. 

Aussi, d'autres lui ont fait la cours avant moi et je la voyais, avec désespoir, s'éloigner de plus en plus de moi.

Pourtant je n'ai jamais perdu confiance en la divine providence, qu'un jour elle deviendrait ma femme.

Les rêves que j'avais fait me revenez sans cesse à l'esprit 

Pourtant j'étais tiraillé entre le fait que je ne pouvais pas abandonner les jeunes, dont je me sentais avoir la charge, et le désir de fonder un famille cette famille dont j'avais rêvé

Et le jour est enfin arrivé ou mes rêves se sont réalisés
.


Fiancés en Décembre 1957

Monique Moine et Charles Maurel se marient le 12 Avril 1958 en l'église Sainte Roseline de l'Escaillon avec la haie des jeunes Footballeurs.

  

Quatre ans plus tard trois de nos quatres enfants étaient nés "Pascal" "Christian", "Bruno".

Qui grandissent

Et huit ans plus tard, en 1970, le quatrième "Philippe", voit le jour.

En 1976 un cinquième s'annonce.................

 

C'est la grande joie......mais


Dernière mise à jour
le Jeudi 12 Mars 2009


Voir la suite dans

BIOGRAPHIES FAMILLE Charles François Philippe MAUREL fils d'Edouard
(Suite 1)
 
(Ascendants, Descendants, Collatéraux....)

 

 

 

Publié dans charlesmaurel

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M
<br /> Monsieur<br /> <br /> <br /> Je viens de parcourir mon BLOG que je n'avez pus consulté depuis bien longtempssuite à plusieurs problème de santé et j'ai été surpris de lire votre commentaire<br /> <br /> <br /> Excusez moi de ne pas avoir pu lire votre commentaire avant<br /> <br /> <br /> Les frères LATAPIE ont toujours été très sympa à mon égard et je les en remercie, Que sont ils devenus<br /> <br /> <br /> Merci à vous VOTRE COMMENTAIRE<br /> <br /> <br /> Charles MAUREL<br />
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P
<br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Je tiens à vous faire savoir que je suis le petit-fils du proprietaire et exploitant de l'usine " MOBILUTIL" , et que cela m'a fait beaucoup de chose de lire votre acticle, et vous en remercie<br /> beaucoup.<br /> <br /> <br />  <br />
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R
<br /> Madame, Monsieur, Bonjour<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je viens d'emménager sur Brignoles; depuis début juillet pour être plus précis. Si ma démarche est particulière, c'est que mon<br /> parcours l'est tout autant.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'ai cinquante quatre ans , dont vingt trois passés dans les prisons françaises.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Sorti le premier juin 2004.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Depuis, j'ai réalisé "Tous coupables", film documentaire diffusé sur Public Sénat, LCP, Images plus et d'autres chaînes du<br /> câble.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mon autobiographie "Je ne souhaite cela à personne" est sortie aux éditions du Seuil en janvier 2010.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Actuellement je travaille à son adaptation pour le cinéma avec mon ami Bertrand Tavernier.<br /> <br /> <br /> En outre je travaille par ailleurs à la création d'un festival, qui se tiendra à Brignoles, pour l'été prochain.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Enfin, je continue d'écrire, pour le Seuil ou les éditions de L'Iconoclaste.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'élève seul mes trois petits garçons, Riadh et Bilel, âgés de neuf ans et Sofien, sept ans.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mes activités ne me permettent pas pour le moment de subvenir complètement à leurs besoins.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mon CV ne me permet pas de trouver du travail. Pourtant je suis prêt à m'investir dans quelque tache que ce soit.<br /> Manutentionnaire, OS...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'ai démarché nombre d'entreprises, rencontré une multitude de personnes. J'ai toujours été très bien reçu, mais sans résultat<br /> concret...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'ai plusieurs formations et plusieurs expériences professionnelles, régisseur de production (événementiel, spectacles vivants,<br /> audiovisuel), technicien son (numérisation des archives sonores de l'INA, technicien son pour des festivals, concerts, événements divers), Moniteur de voile premier degré, Chef de projet (mise en<br /> place et gestion du Village de l'Espoir à Ivry sur Seine), et d'autres encore.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ma demande est simple, aidez moi à trouver un emploi, s'il vous plait.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je ne sais pas si vous pourrez, voudrez, donner une suite à cette demande; toujours est-il que je vous remercie d'avoir eu la<br /> patience de me lire jusqu'au bout.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bien cordialement à vous.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Saïd André REMLI<br /> <br /> <br />  <br />
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M
<br /> <br /> Bonjour<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C’est avec un immense plaisir que j’ai reçu ton<br /> message.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je me souviens de ce nom «Décugis<br /> Claude» mais je serai incapable de mettre un<br /> visage sur ce nom,<br /> <br /> <br /> Si jamais tu à un ordinateur tu pourra trouver sur<br /> « FACEBOOK », à mon nom « Charles MAUREL » des Albums photos avec pas mal de photos d’équipes de Football<br /> de l’ASLET et également des photos d’excursions que nous avons faits dans la région avec<br /> des photos de groupes ou tu pourrais, peut-être te retrouver<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J’aimerais bien si tu as un ordi que tu<br /> me fasses parvenir des photos de toi lorsque tu jouais au Football ou avec l’abbé TOULOUZAN. et de maintenant<br /> <br /> <br /> Je te communique mon adresse email par laquelle tu peux me les<br /> faire parvenir.<br /> <br /> <br /> Charles.maurel@numericable .fr<br /> <br /> <br /> Sinon je demeure HLM La FLORANE Entrée 13 Rue David 83200<br /> TOUON<br /> <br /> <br /> Si tu as un ordi peut-être es tu sur<br /> copain d’avant, j’y suis aussi<br /> <br /> <br /> Quant à l’opuscule «  Mémoire de quartier » effectivement<br /> c’est bien le Conseil Général qui les a distribué à l’occasion du passage d’un film du même nom au cinéma « Liberté » à TOULON<br /> pour le public de l’Escaillon<br /> <br /> <br /> Malheureusement je ne sais pas si ils en ont encore et si ils<br /> peuvent te les faire parvenir, Tu devrais essayer de les contacter<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Si tu le peux donnes moi par email où facebook ton adresse email afin de rester en contact<br /> <br /> <br /> Encore merci pour ton message<br /> <br /> <br /> Gros bisous<br /> <br /> <br /> Charles<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Je suis né à l'Escaillon, en 1941,  dans la rue Frandore, et j'ai joué au club de foot de L'ASLET, jusqu'à 13 ans environ, j'ai été "Coeur Vaillant" avec l'Abbé TOULOUZAN (Un brave<br /> type) puis je suis allé habiter à ST JEAN DU VAR. Ma soeur Monique est mariée avec Eugéne REVEST,(Quartier Quiez à OLLIOULES) elle est parente par alliance avec Pierre DOMINICI. J'ai<br /> vécu à l'angle du chemin de mon Paradis, chez Mme BORDIER, face au poste d'aiguillage et prés de la passerelle.Mes grand-parents se nommaient ROUS, nous participions aux voyages organisées par<br /> l'ASLET à cette époque. J'ai vu chez ma soeur un opuscule nommé " Mémoires de quartier "L'ESCAILLON", qui relate de trés beau souvenir. J'habite maintenant dans les Pyrénées, mais j'ai<br /> toujours des attaches dans le var. Ma question est simple, où puis- je acheter l'opuscule cité plus haut et qui semble émaner du Conseil Générale "Mémoires Vives". Je suis trés nostalgique de<br /> cette époque. Merci Mr Charles Maurel, pour te ce que vous nous avez fait vivre et pour cette mémoire qui perdurera.<br /> <br /> <br /> <br />
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